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Le Sommet du G8 : la sécurité énergétique au premier plan
TERMES CLÉS : Sécurité énergétique, Sommet du G8, Projets de la Banque mondiale, Russie, Communauté énergétique du Sud-est de l’Europe, Turquie, Gaz, Énergie renouvelable, Énergie hydroélectrique, Sangtuda, Tadjikistan

Tajikistan power lineWashington DC, le 10 juillet 2006 – Alors que les prix du pétrole s’envolent et que l’approvisionnement en gaz est plus qu’incertain, la sécurité énergétique a été placée au premier plan lors du sommet du G8 des nations industrialisées qui a lieu ce mois-ci à Saint Pétersbourg, en Russie. Le sommet de l’année dernière, organisé à Gleneagles, s’était focalisé sur le recours à l’énergie propre et sur le changement climatique.


En plus d’avoir établi une communication solide, la Banque mondiale n’a cessé de collaborer avec les pays d’Europe de l’Est, la Turquie et l’Ex-Union soviétique ainsi qu’avec des pays d’autres parties du monde afin de développer des stratégies énergétiques efficaces. La Banque mondiale s’est fixé une priorité depuis des années : mettre des sources d’énergie propres, fiables et productives à la portée des habitants. Environ 20 % du portefeuille de la Banque mondiale en Europe et en Asie centrale concerne des investissements dans le secteur énergétique.

IN THE NEWS:
-La Banque recommande une augmentation
progressive du prix du gaz en Ukraine
 (a)

-Les récents litiges à propos du gaz soulignent
l'importance du stockage du gaz en Turquie
 (a)
Les conditions sont réunies pour de futurs investissements et changements dans la région Europe et Asie centrale. De nombreuses économies de la région se sont développées en se fondant sur des énergies bon marché provenant de l’Union soviétique. Les sources d’énergie n’avaient alors pas de vraie valeur marchande et étaient utilisées sans trop se soucier de l’économie et de l’environnement.

Aujourd’hui, alors que les prix des sources d’énergie sont en hausse et que la Russie a décidé de pratiquer les prix du marché pour le gaz qu’elle fournit à ses voisins, les questions relatives à l’efficacité et à la diversification de l’énergie sont plus urgentes que jamais. Même si la consommation d'énergie a fortement baissé après la chute du communisme dans les années 1990, lorsque les économies étaient endettées, la rapidité de la croissance en Europe et en Asie centrale (EAC) épuisent les ressources énergétiques actuelles. De nouveaux investissements sont devenus cruciaux afin de maintenir le développement économique et d’améliorer l’environnement de la région.

Le portefeuille EAC de la Banque mondiale possède actuellement 41 projets énergétiques actifs, pour une valeur d’environ 2,7 milliards de dollars EU en crédits et en prêts, dont plusieurs sont d’une portée exceptionnelle.

Turkey energyUn marché énergétique intégré en Europe du Sud-est

La mise en place d’un programme d’1 milliard de dollars EU pour encourager la transmission et l’échange d'énergie coordonnée dans neuf pays du Sud-est de l’Europe est l'initiative la plus ambitieuse mise en œuvre par la Banque mondiale au cours de ces dernières années.

La Communauté de l'énergie d'Europe du Sud-est (a) inclut l’Albanie, la Bosnie Herzégovine, la Bulgarie, la Croatie, la Macédoine, la Roumanie, la Serbie, le Monténégro et la Turquie (le Kosovo et certains États-membres européens, l’Autriche, la Grèce, la Hongrie, l’Italie et la Slovénie sont également impliqués). Le programme, approuvé en 2005, offre une opportunité pour améliorer la sécurité des approvisionnements en énergie électrique à travers la région, baisser les coûts et encourager le développement économique.

La Banque estime que répondre à la demande croissante en électricité en Europe du Sud-est nécessitera des investissements en production, transmission et distribution d’énergie d’environ 40 milliards de dollars EU au cours des 15 prochaines années. La Banque espère que les investisseurs privés répondront à certains de ces besoins une fois que l’Europe du Sud-est sera devenue un marché énergétique financièrement attrayant et compatible avec l’Europe.

RESSOURCES :

-DÉCOUVREZ les projets spécifiques 
(a) des 28 pays de l’EAC.


-Contactez nous (a) pour POSER DES
QUESTIONS
aux experts en ressources
énergétiques de la Banque mondiale.


-VISITEZ notre site 
Énergie et Infrastructure. (a)

-Site officiel (a) du SOMMET DU G8

L’intégration régionale réduira les coûts d’approvisionnement en énergie et le rendra plus fiable. (Les récentes évaluations du climat d’investissement dans la région ont démontré que l’approvisionnement peu fiable en électricité était un problème majeur pour les entreprises privées.) Les importations d’énergies bon marché depuis la Russie et l’Ukraine pourraient également répondre à la demande en énergie émanant d’Europe du Sud-est une fois les réseaux de transmission correctement renforcés et connectés.

Selon Peter Thomson, Directeur de l’infrastructure de la Banque mondiale en Europe et en Asie centrale, «Encourager l’intégration du marché énergétique d’Europe de l’Ouest est l’objectif principal de notre travail dans des régions telles que l’Europe du Sud-est et l’Ukraine».

Des sources d’énergie fiables et renouvelables en Turquie

En Turquie, la Banque appuie plusieurs projets innovants qui devraient améliorer la fiabilité des approvisionnements en énergie. Un projet de stockage de gaz actuellement en cours vise à construire un stock régulateur dans un pays dépendant de l’Iran et de la Russie pour son approvisionnement en gaz. Même si, de façon générale, les pays industrialisés stockent entre 15 et 20 % de leur demande annuelle en gaz, la Turquie ne possède pas de telles réserves. Pendant l’hiver, cet entrepôt de stockage (a) essentiel permettra également à la Turquie de répondre à la forte croissance de la demande en gaz domestique puisque les villes tendent à délaisser les systèmes de chauffage plus polluants à base de charbon.

Un prêt en énergie renouvelable (a) d’une valeur de 200 millions de dollars EU, approuvé en 2004, cherche à réconcilier les problèmes environnementaux et les intérêts économiques en rendant financièrement possible des investissements privés dans la production d’énergie renouvelable en Turquie. Des crédits à long terme sont accordés aux sponsors privés des projets de production d’énergie géothermique, éolienne et hydraulique, ce qui les aide à surmonter certains des obstacles classiques auxquels ils sont confrontés et à être compétitifs sur le marché de l'énergie turc.

Exploiter le potentiel de production d’énergie hydroélectrique du Tadjikistan

Un peu plus à l’Est, la Banque étudie la possibilité de raviver le vaste potentiel hydroélectrique (a) du Tadjikistan pour approvisionner le Sud de l’Asie en électricité en développant des lignes de transmission haute tension à travers l’Afghanistan. En ex-URSS, l’énergie hydroélectrique était un dérivé du système d’irrigation reliant les républiques asiatiques. Les républiques montagneuses telles que le Tadjikistan et le Kirghizstan échangeaient de l’eau contre des combustibles fossiles avec les républiques situées plus en aval comme le Kazakhstan. Lorsque l’Union soviétique s’est effondrée, ces synergies ont disparu et un projet régional ambitieux de production d’énergie hydroélectrique a été abandonné. La mise en place de la centrale hydroélectrique de Sangtuda au Tadjikistan dont à peine 20 % des installations étaient achevées au début des années 1990 lorsque le financement s’est arrêté, intéresse aujourd'hui une entreprise russe de service public (RAO UES de Russie) et plusieurs institutions financières internationales dont la Banque mondiale.


clean airAméliorer l’environnement de la région

Une grande partie des investissements de financement de la Banque est consacrée à la réhabilitation et à l’amélioration des équipements d’énergie depuis les années 1960 et 1970. Ces investissements ont engendré une amélioration du rendement ainsi que des impacts positifs sur l’environnement. Les pays de l’ex-Union soviétique affiche toujours un retard important sur le reste du monde en matière d’efficacité d’utilisation de l’énergie mesurée par le PIB par unité d’énergie utilisé.

Grâce au Fonds prototype pour le carbone, la Banque permet également aux pays d’identifier des opportunités de financement (a) de technologies d’énergie propre au moyen de la vente de crédits de carbone.

* * *

ALSO READ:
infra-report.jpg-Infrastructure en Europe et en Asie centrale : approches des services durables (a) – juin 2006

-Énergie propre et développement : vers un cadre d'investissement (a) – 23 avril 2006   [PDF]

-Problèmes de sécurité énergétique : document d'information de la Banque mondiale (a) – 5 déc. 2005 [PDF]  

(a) indique une page en anglais